Aide alimentaire apportée par la Société biblique au Burundi aux nécessiteux
Depuis que ce programme a commencé au Burundi en 2007, des personnes qui auparavant ne fréquentaient aucune Eglise sont désormais membres de différentes Eglises, et quelques-unes ont même été baptisées. Certaines, qui étaient mariées civilement, se sont maintenant mariées à l’Eglise.
Ce programme offre une occasion à ceux qui sont analphabètes de contourner leur handicap et d’avoir accès à la Parole de Dieu. Beaucoup d’Eglises veulent qu’on mène le programme chez elle.
Grâce à ce programme, même les sorciers, les prostituées et les ivrognes reçoivent Jésus comme leur sauveur. Nous aimerions partager maintenant avec vous les témoignages d’un sorcier-féticheur et d’une prostituée.
Joie d’un sorcier-féticheur sauvé
La sorcellerie et le fétichisme ont emprisonné Dieudonné Wakana pendant des années. Mais aujourd’hui, il est libre !
« Un jour, le pasteur d’une Eglise m’a invité à écouter le message de la Bible, raconte-t-il. L’écoute se faisait au moyen de l’appareil Proclaimer. J’ai été très frappé par le passage de 1 Corinthiens 8.5-6 – “s’il est des êtres qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, comme il existe réellement plusieurs dieux et plusieurs seigneurs, néanmoins pour nous il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes”.
« J’ai pris conscience à ce moment-là que la Parole de Dieu parle de moi car, auparavant, beaucoup de gens me consultaient pour leur assurer la protection, et je le faisais même si ça ne réussissait pas toujours : je plantais le maïs le matin, et le soir je le récoltais, j’avais une multitude de serpents que j’élevais, etc.
« Désormais, j’appartiens corps et âme à Jésus. Je suis complètement transformé et je remercie la Société Biblique au Burundi pour ce programme. »
Enthousiasmée
Céline Nsengimana, 54 ans, de l’Eglise de Pentecôte de Makamba (province de Makamba), remercie le Seigneur qui l’a aidée à sortir de la prostitution.
« Je pratiquais la prostitution depuis des années, nous dit-elle. De toute ma vie, c’est le seul métier que j’ai exercé.
Quand un colporteur du programme La foi vient en écoutant m’a invitée à venir écouter le message à travers le proclameur, c’est à partir de ce moment que je me suis retournée vers Jésus après avoir écouté Matthieu 11:28 – “Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos” – et Matthieu 3:2 – “Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche”.
« Aussitôt, j’ai fait un examen de conscience et je me suis donnée à Jésus. Il restait à savoir comment continuer à vivre après avoir abandonné le métier qui me faisait vivre. Dieu merci, j’ai reçu un capital pour vendre du charbon qui m’a permis d’avoir de quoi subvenir à mes besoins, et aujourd’hui j’ai totalement renoncé à la prostitution. »
Impact du programme dans les Eglises
Au niveau des Eglises, il y a une meilleure connaissance de la Parole de Dieu, au niveau des pasteurs comme de leurs fidèles. Une augmentation de fidèles aussi est observable comme en témoigne le pasteur Alexandre Havyarimana de l’Eglise ESEDA :
« En moins de deux ans, notre Eglise est passée de 350 à 1050 membres, nous dit-il. Cela signifie qu’elle a été multipliée par trois. »
Pour le moment, le programme La foi vient en écoutant est mené dans les Eglises, groupes bibliques, camps militaires, camps de polices et prisons, dans les provinces de Bujumbura-Mairie, Ngozi, Muyinga Makamba, Kirundo, et dans quelques localités de Bujumbura Rural et Bubanza. Plus de 2.000 groupes l’ont commencé.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
De nombreuses Eglises du Burundi relancent régulièrement la Société biblique pour faire à leur tour partie de son programme d’alphabétisation !
Il faut dire que les résultats sont frappants : après quelques jours de formation, les apprenants ont déjà acquis les bases de la lecture et de l’écriture. Et, après plusieurs mois de cours, ils ont la joie de pouvoir rédiger une lettre à un ami, de savoir lire la Bible ou un journal, ou faire leurs calculs au marché.
Enthousiasmée
BIZIMANA Claudine , une jeune femme de l’Eglise anglicane du diocèse de Makamba, est enthousiasmée par ses nouvelles compétences.
« J’ai suivi la formation du programme d’alphabétisation, et je sais déjà lire et écrire, témoigne-t-elle. Je remercie la Société Biblique du Burundi pour ce programme et pour m’avoir donné des portions pour lecteurs débutants qui me permettent de mettre en pratique et de développer mes nouvelles compétences. J’ai soif de lire la Bible entière ! »
Guerre et pauvreté
Sur les quelque 8,5 millions d’habitants que compte le Burundi, plus de 60 % sont analphabètes. Deux grands facteurs expliquent cet analphabétisme : la guerre, qui a ravagé le pays pendant plus de 13 ans, et la pauvreté, qui fait que beaucoup de gens n’ont pas les moyens d’envoyer leurs enfants à l’école.
Beaucoup de Burundais, et principalement de Burundaises, n’étaient pas conscients de l’importance d’aller à l’école avant la crise de 1993. Les femmes faisaient la cuisine, le ménage, allaient aux champs, et avaient des enfants. La crise a permis à beaucoup de gens de prendre conscience qu’il n’est pas facile de s’adapter au développement sans savoir lire et écrire.
Couvrir les besoins de leurs familles
La Société biblique au Burundi a donc décidé d’aider le gouvernement dans son projet d’alphabétisation des adultes. Comme Claudine, un grand nombre de personnes ont appris à lire et à écrire depuis le lancement de son programme en 2009 et, à l’issue de la formation, elles sont capables de lire la Bible. Elles sont très fières du programme et commencent à monter des projets pour gagner de l’argent et couvrir les besoins de leurs familles.
Si vous voulez faire partie de la famille des amis de la Bible et soutenir l’œuvre biblique, vous pouvez télécharger notre formulaire Engagement . Nous avons besoin de votre soutien et nous nous réjouissons par avance de collaborer avec vous !
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